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En mai 2018, un fest-nozeur m’avait parlé d’un nouveau groupe de musique bretonne qu’il avait entendu dans le Finistère.

L’excellent percussionniste et batteur, Yvon MOLARD m’était connu puisqu’il était déjà venu jouer avec les groupes Obis et Forzh Penaos à Bagneux. C’était donc un gage de qualité m’assurant le respect du rythme des danses bretonnes.

La première écoute de DESCOFAR se fit donc en juin 2018 au Conservatoire de Bourg-la-Reine. Le trio proposait un stage de harpe celtique et les élèves l’ayant suivi, accompagnaient les trois musiciens lors du concert de la 11ème édition de l’Odyssée de la harpe.

Et là je découvris la musique celtique électrifiée par deux harpistes. (Quoique .. j’avais été à deux concerts d’Alan Stivell .. mais bon, il y a longtemps).

Le jeu de DESCOFAR me dérouta : les surprises sont techniques et musicales, la tradition se mélange à des effets rocks et parfois de hard et, par un jeu de pédales, les harpistes invitent des sonorités de guitare ou de basse sur la scène.
Et la gestuelle ! un joli ballet pour les yeux !

Il devenait évident qu’il fallait les convier au 12ème fest-noz de Bagneux.

Musiciens aussi incontournables de la scène bretonne au sein de nombreux groupes, ils ont démarré depuis 2018 trois nouvelles collaborations : la première, Nicolas QUEMENER, guitariste, flutiste et chanteur. La seconde, avec Siobhan O’DONNELL, multi-instrumentiste et chanteuse irlandaise. La troisième enfin, avec Erwan MOAL, extraordinaire guitariste (et sonneur) du Trégor, dans un répertoire de musique bretonne à danser.

C’est cette dernière formation que Ronan a proposée à l’association Paris-Breizh. Il a gardé un agréable souvenir de la scène de Bagneux en 2017 lorsqu’il a soufflé les 20 bougies du gâteau d’anniversaire du groupe Darhaou. Nous connaissons bien Erwan. Il est venu trois fois sur la scène de Bagneux.

Loïc BLEJEAN, Uilleann Pipe
Ronan BLEJEAN, Accordéon

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Enora DePARSCAU a baigné dans le chant traditionnel breton dès les bancs de l’école à Lannion. Les instituteurs d’alors, Claude Lintanf et Jean-Do Robin, chanteurs eux-mêmes, enseignaient le chant et la danse bretonne à leurs élèves, et c’est comme ça qu’Enora adhèra au kan-ha-diskan et aux festoù-noz. Elle continua d’expérimenter sa voix tout en étoffant son répertoire et en affinant son goût pour la danse. Elle commenca à monter sur le plancher de la scène.

Pendant ce temps-là, Murielle LeGUERN grandit dans le Petit Trégor, à Guerlesquin, imprégné par la langue bretonne et la gavotte des montagnes. Ça cause breton autour d’elle. Elle rencontra beaucoup d’anciens qui aimaient l’entendre chanter des airs d’après guerre. Alors, elle prit quelques cours de kan-ha-diskan avec Annie Ebrel et Sylvain Le Roux. Et c’était comme une évidence. Elle ne pourra plus s’en passer !
En 2000, elle entendit parler d’une autre fille dont la voix s’apparentait à la sienne. Elles se donnèrent rendez-vous à un fest-noz, et le couple de commères "Murielle et Enora" se forma avec harmonie.

Yolaine DELAMAIRE, décida d’apprendre le breton au lycée de Rennes. Elle est issue d’une famille où l’on a plus entendu parler gallo que breton, mais la curiosité la pique et la voilà décidée à s’ouvrir à cette culture. Autodidacte au chant, elle fut d’abord portée par "Dead can dance", de la musique de la Renaissance anglaise ou du chant polyphonique orthodoxe... Sa voix chaude et son amplitude lui lui permettent d’expérimenter ces différents styles musicaux, avec simplicité.
En faculté de breton, elle apprend qu’une étudiante donne des cours de kan-ha-diskan. C’est ainsi qu’elle s’initie à la gavotte et au plinn auprès d’Enora. Naturellement, elles créeront un duo de kan-ha-diskan puis un groupe musical ensemble.

Ronan ROBERT a promené son accordéon dans toute la France, en Europe, en Afrique, au Québec, en Asie, en Amérique du sud, lors de différentes tournées avec différentes formations. Devenu musicien professionnel en 1988 au sein du groupe Carré Manchot, il fonde ensuite Cocktail diatonique, ainsi que Vertigo, Burn’s duo, Tourmenté d’Amour.
Il joue aujourd’hui avec de nombreux artistes et compagnies aussi variés que la compagnie de danse Pied en Sol, Bivoac, Cocktail Diatonique, Hervé Le Lu, le Noguet Robert Quartet, À cordes et accordéon, Quiesse’s duo, le spectacle jeune public « Fungo ou l’amour des mots ».

Vincent MARIN est un des talabarders de cette génération qui a été forgé et marqué par la personnalité de Christophe CARON.
En 1999, il y a 20 ans, il fut l’un des membres fondateurs du groupe nantais, Esquisse. Si vous interchangez les lettres de ce nom, vous trouverez celui de Quiesse’s .. petit clin d’oeil d’écriture. A moins que ce ne soit .. qui est ce duo ? .. ou une réfernence aux bouchons d’oreilles bien connues .